Réservation
Pour vous inscrire, il vous suffit de cliquer sur un des boutons « réserver » de la page de présentation du stage.
Ensuite :
- 1 – Remplissez le formulaire d’inscription en ligne, validez nos Conditions Générales de Vente, et cliquez sur «suivant».
- 2 – Accéder à la passerelle de paiement. Faites un choix entre les 3 formules de paiement : Carte Bancaire / Virement / Chèque, et validez.
- 3 – Vous recevrez par email, une confirmation de votre inscription et notre questionnaire santé.
- 4 – Renvoyez-nous le questionnaire santé complété et dès réception de celui-ci et validation de votre paiement, vous recevrez la confirmation de votre inscription définitive.
- 5 – Si vous ne l’avez pas déjà effectué, nous vous recommandons de télécharger notre FAQ – Foire Aux Questions, concernant ce stage. Elle devrait répondre à vos questions les plus courantes.
- 6 – Si vous n’avez pas toutes les réponses aux questions que vous vous posez dans la FAQ, n’hésitez pas à nous contacter directement, nous nous ferons un plaisir de vous répondre.
Oui… Il n’y a pas d’hébergement, ni de restauration à prévoir, donc pas d’autre coût supplémentaire.
En effet, vous allez passer 7 jours et 7 nuits « Là-bas dans la forêt » avec 1 à 3 intervenants en permanence avec vous.
Votre hébergement sera votre sac de couchage, le matelas, la bâche et/ou le hamac que vous aurez apporté…
Les repas seront constitués de votre cueillette journalière que vous aurez effectuée en toute quiétude, grâce à notre ethnobotaniste experte en plantes sauvages comestibles…
Ces cueillettes seront accompagnées de quelques produits complémentaires que nous fournirons (farines, huiles, sel…).
Nous avons choisi de pratiquer la politique tarifaire suivante :
- un prix de base pour la totalité du séjour,
- et se rajoutant à ce prix de base, une participation libre et consciente que nous mettrons en place selon le protocole établi par « l’Université du Nous ».
Vous pouvez en parcourir les principes ici : « participation libre et consciente »
Le prix de base de la formation se décompose ainsi :
- 35% de revenus nets,
- 15% de charges sociales,
- 12% en frais divers (déplacements, etc…)
- 10% en frais de formations, livres… (il faut bien que l’on se forme également pour pouvoir vous faire profiter de notre humble savoir…),
- 10% en communication,
- 10% en matériel divers,
- 8% en investissement pour le développement de l’activité permaculturelle locale.
Sur notre territoire classé Zone de Montagne (anciennement en Zone de Revitalisation Rurale – 25% de la population vit en-dessous du seuil de pauvreté), aussi, avec votre rétribution ainsi que vos participations conscientes, vous nous permettez de travailler et de pouvoir développer le concept de la Permaculture plus en avant..
Immersion en forêt
Vous souhaitez vivre avec nous l’aventure d’une immersion en forêt…
La vision globale que vous allez découvrir et appréhender, vous permettra de mieux utiliser de nouvelles pratiques plus respectueuses de notre petite planète.
Cette expérience sera l’occasion de laisser derrière vous (pour quelque temps…) habitudes et contraintes.
Vous établirez une relation profonde avec la nature et vivrez sans doute intensément ces moments.
Vous retrouverez un peu de vos racines et apprivoiserez de nouveaux liens humains et naturels, dans un partage quotidien.
Des moments d’harmonie dont vous garderez quelque chose dans votre vie quotidienne. Vous vous serez en tous cas ouverts et découverts un peu plus.
Vous serez en groupe dans la nature avec peu d’équipement et de nourriture, ainsi vous favoriserez grandement le lien avec ce (ceux) qui vous entourent.
Vous explorerez ensemble un territoire inconnu et définirez un camp de base qui convient à la majorité.
Vous cuisinerez et partagerez vos repas, et le soir, vous dormirez à la belle étoile ou sous un bivouac improvisé si le temps menace…
Vous apprendrez à utiliser les plantes sauvages pour se nourrir et se soigner, et à vous débrouiller pour vivre au mieux avec le peu dont vous disposerez.
Le vent, la pluie, le froid, les insectes et autres animaux peuvent faire percevoir la nature comme hostile… Cependant, très vite vous vous rendrez compte qu’elle est avant tout notre mère nourricière et une source de joies chaque jour renouvelées.
Tout se passe beaucoup mieux si au lieu de se battre contre elle, on coopère et on s’en fait une amie en apprenant à la connaître.
Urbains et/ou personnes vivant éloignées des paysages naturels, cette immersion vous est sans doute plus destinée, mais pas que…
En effet, renouer avec la nature d’une manière un peu plus « sauvage » s’adresse à toutes les personnes en bonne santé, qui souhaitent recréer un lien avec le vivant, que vous ayez de l’expérience ou pas.
Dès votre inscription, vous recevrez un questionnaire santé, qui permettra de mieux vous suivre lors de cette immersion.
Rien n’est obligatoire dans ce que nous vous proposons.
Néanmoins avant de renoncer à cette belle aventure qui vous rapprochera de vous-même, et des autres, nous ferons tout notre possible pour comprendre vos besoins et tenterons d’y répondre au maximum, dans le respect du reste du groupe.
Vous ne pourrez en aucun cas être remboursé des journées auxquelles vous n’aurez pas participées.
Cette immersion se déroule sur 7 jours et 7 nuits, pendant laquelle vous allez petit à petit faire une introspection sur vous-même et sur les forces qui nous relient avec les autres et avec notre environnement. Nous mettrons en place un code de bienveillance, afin que chacun puisse se sentir en confiance et en sécurité au sein du groupe.
Non itinérante, cette belle aventure verra son emploi du temps partagé entre le soin de soi, la cueillette de plantes sauvages comestibles, l’introspection sur soi et les liens qui nous unissent à l’univers… Des histoires, des expériences, quelques ateliers pratiques et exercices de groupe ponctuerons vos journées et quelques soirées dans un environnement où l’intelligence collective, le respect et la bienveillance seront bien évidemment mis en avant.
Cette immersion est destinée à vous (re)donner le goût du vivant, du partage et de l’ouverture à soi, aux autres et à la nature.
Quoi qu’il en soit, en terminant cette immersion, vous repartirez avec une compréhension beaucoup plus profonde de votre impact sur la planète et de quelques solutions à mettre en pratique rapidement. Vous aurez sans doute aussi définitivement changé de point de vue et serez peut-être plus apte à envisager un projet de vie différent…
Vous l’aurez donc compris, ce séjour n’est pas un stage de survie basé sur le goût de l’effort et du risque. L’idée de se battre et de conquérir n’est pas ce que vous trouverez ici… La chasse non plus et il serait d’ailleurs bien illusoire d’espérer apprendre à chasser en quelques jours.
Ce n’est pas non plus un trek, ni une semaine de randonnée, où tout est programmé, prévu et minuté.
La seule « obligation » de ce séjour est qu’il vous faudra chercher ensemble les plantes qui vous nourriront, décider du lieu et établir votre camp de base…
Bien évidemment, oui !
Évoluer vers la Permaculture, nécessite d’avoir déjà effectué un travail dans sa tête et d’avoir renoué avec nos propres émotions et sentiments. De plus, la nature nous re-connecte à des fondamentaux qui constituent la base même des principes de la Permaculture…
En ce sens, cette immersion vous fera très certainement avancer sur ces différents points…
Ensuite, vous aurez la possibilité de suivre une formation plus standardisée sur le concept de la Permaculture (voir nos autres formations).
Vous en aurez très certainement déjà compris la philosophie, le reste n’étant que la cerise sur le gâteau…
Ce sont des professionnels qui animent des formations et stages similaires depuis de nombreuses années. Des amoureux de la nature, qui vous feront partager leurs passions.
En aucun cas, ce ne sont des « chefs » qui vous diraient tout ce qu’il faut faire, ni des « nounous » qui chercheraient à vous sécuriser et à vous éviter les difficultés du séjour, car ce sont elles qui vous feront grandir.
Ce sont avant tout des guides, qui vous aideront à redécouvrir les liens que nous avons avec la nature.
Isabelle : très expérimentée (naturopathe et phytothérapeute depuis plus de 10 ans, référente pour Jeûne et Bien-être), elle sera là chaque jour pour vous accompagner. Même si le contexte de cette immersion est différent de celui d’un jeûne, les effets dus à une alimentation sauvage, certainement très différente de votre alimentation habituelle, vous mettront dans un contexte émotionnel plus exacerbé. Elle aura à coeur d’être à votre écoute et de « révéler » vos propres forces vitales en vous guidant sur le chemin de l’autonomie dans « le soin à soi » et l’harmonie avec vous même, de la manière la plus chaleureuse et naturelle qui soit.
Déborah : éthnobotaniste experte des relations entre l’humain et les plantes. Elle vous fera appréhender la comestibilité ou la toxicité des belles sauvages… Après avoir cueilli avec vous les meilleures comestibles et sous sa direction, vous préparerez, mijoterez et goûterez de superbes recettes.
Entre une phytothérapeute et une ethnobotaniste, vous serez assurément entre de bonnes mains pour mieux vous rapprocher de l’alchimie du monde des simples…
Enfin, avec Eric, (trans)formateur en Permaculture et designer de lieux et de liens naturels et sociaux, vous découvrirez les bases fondamentales de la Permaculture (humaine) : son éthique, ses principes et sa vision holistique, dans un cadre naturel apte à vous ramener à l’essentiel, le lien, le sens, la vie quoi !
Pour des raisons de cohérence pédagogique, ce stage est limité à 20 participants.
D’autre part, pour un bon travail en sous-groupe, et en dessous de 10 personnes inscrites à moins de 1 mois du début du stage, vos frais d’inscription à la formation vous seront intégralement remboursés, sans indemnité supplémentaire envisageable.
La raison d’être de ce stage se situe autour de l’idée de « se re-lier avec la nature », avec des activités de permaculture sociale et humaine, une coopération dans la collecte des plantes comestibles et une introspection physique et psychique avec des temps de soin de soi, d’échanges et de sourires.
Nous ferons tout pour que vous puissiez vivre une relation de groupe enrichissante.
Les moins aguerris pour ce type d’aventure ne seront pas en reste, car une bonne partie des activités tournera autour de la fluidité des relations interpersonnelles grâce à la Permaculture humaine.
Vous êtes là dans une idée de coopération et certainement pas de compétition et nous veillerons particulièrement à la cohésion du groupe.
Régulièrement vous serez invité à prendre la parole (ou pas), alors profitez de cette opportunité pour dire sincèrement ce que vous pensez et ressentez, dans le respect des autres.
Il y aura sans doute quelques moments de solitude ou d’attente. Profitez-en pour ressentir la plénitude de ce (ceux) qui vous entoure et peut-être ressentirez-vous alors la vôtre… Écouter la nature, partagez entre vous, ressentez cette globalité dont vous faites partie…
Selon vos désirs, vous pourrez passer plusieurs heures dans l’après-midi en solitaire (ou avancer en permaculture humaine), ces moments de liberté vous permettront de faire le point de votre relation personnelle avec la nature, avec les autres, avec vous-même.
Notre lien à la nature et au groupe sont inséparables et requièrent de chacun une qualité de présence et d’ouverture qui participe à l’intérêt de cette aventure.
Vie quotidienne
Ceux-ci seront constitués de nos cueillettes et de quelques éléments supplémentaires.
La cueillette sera l’une de nos activités quotidiennes. Il est nécessaire de se nourrir et dans notre cadre, les plantes sont le plus sûr moyen d’y parvenir. À travers leurs préparations vous découvrirez des saveurs surprenantes et nouvelles, que vous pourrez diversement apprécier…
Néanmoins, il ne s’agit pas d’un stage de botanique et la confection des repas ne devra pas prendre plus de temps que nécessaire. En effet, la préparation d’un repas sauvage est longue et assez fastidieuse (récolte des plantes, tri, lavage puis préparation) et les ressources souvent limitées (territoire à explorer en fonction du temps de récolte, nombre de stagiaires plus ou moins important).
Il vous sera donc proposé :
- pour le repas du soir : confection d’un repas sauvage complet et simple avec la cueillette du matin et de l’après midi. Salades, soupes, pesto, galettes, etc…, seront confectionnées.
- pour le repas du matin : boissons chaudes, galettes et autres tartinades préparées avec les plantes récoltées et préparées la veille, permettront de vous donner un peu d’énergie pour la journée.
- le repas de midi ne sera qu’anecdotique, puisqu’il sera constitué de ce que chacun aura souhaité réserver sur sa part de la veille et/ou du matin…
Nous voulons avant tout vivre quelque chose de global et les plantes seront bien sûr nos «interlocutrices privilégiées». Vous n’oublierez d’ailleurs plus celles que vous aurez ramassées, préparées, mijotées et dégustées.
L’orientation alimentaire des repas sera de fait, constituée d’une nourriture végétale, locale et sauvage.
La sensation de faim se fera sans doute sentir, car les apports en glucides, protides et lipides seront forcément plus faibles que dans une alimentation classique à laquelle vous êtes sans doute plus habitué.
Les apports de minéraux, à l’inverse seront sans doute plus importants…
N’étant pas réellement en jeûne, le corps ne sera pas en état de cétogenèse, aussi il est possible que certains d’entres-vous se sentiront faibles et parfois proche d’un état hypoglycémique. Notre naturopathe sera toujours à votre écoute et vous fournira si besoin une complémentation alimentaire…
Aucune boisson alcoolisée ne sera autorisée lors de cette aventure…
Dès la première journée, vous allez vous mettre en quête du lieu qui vous semblera le plus adapté à l’objectif du stage et au confort du groupe.
Nous vous ferons sans doute quelques suggestions vous permettant d’éviter quelques erreurs basiques, mais c’est le groupe qui aura le dernier mot…
Ensuite, vous organiserez votre couchage au mieux avec les matériels que vous aurez amenés. Nous organiserons ensemble la logistique de la semaine en fonction du choix de ce lieu…
L’idéal étant que vous puissiez bénéficier d’un sommeil le plus réparateur possible.
Néanmoins, en tant que groupe, vous pourrez toujours décider de déménager le camp de base, si le besoin s’en faisait sentir…
Affirmatif !
Nous allons vous proposer de goûter à un monde qui souhaite repenser à notre mode d’organisation en collectif.
En dehors des tâches de cueillette, il sera également fort apprécié que vous soyez attentif aux tâches permettant de créer un camp de base le plus zen et salubre possible.
Il n’y aura pas énormément à faire, mais un partage équitable des tâches entre tous les participants est nécessaire.
Il est également apprécié d’avoir un coup de main dans l’installation et la désinstallation de certain matériels collectifs
Évoluer dans contexte totalement différent de votre vie quotidienne, n’est pas facile. Les difficultés que vous rencontrerez vous permettrons d’apprendre à mieux vous connaître, vous-même et avec les autres.
Les principales difficultés que vous allez rencontrer seront certainement parmi l’une de celles-ci :
- la faim ;
- le manque de sommeil ;
- la fatigue liée aux 2 difficultés précédentes ;
- le froid ou le chaud ;
- la sensation de perdre son temps, voir l’ennui…
Sachez cependant que vous allez être encadrés pendant toute la durée du séjour. Aussi lorsqu’une difficulté apparaît et quelle qu’elle soit, il est important que vous sachiez en parler à la personne concernée ou à un des animateurs. Nous sommes là pour vous écouter et vous aider à surmonter ces difficultés.
Petit à petit, lorsque la confiance dans le groupe sera plus forte, vous pourrez en parler plus facilement avec l’ensemble du groupe.
Nous sommes là pour vivre ensemble une belle aventure et nous ferons tout pour que vous le ressentiez ainsi.
Néanmoins, chacun est responsable de ce qu’il vit, de sa façon d’agir et de communiquer pour modifier ce qui ne va pas en cas de problème, dans sa vie, comme dans cette aventure.
Voici une belle occasion d’en apprendre un peu plus sur vous, sur les autres et sur la nature qui nous entoure.
Cependant, cette expérience profonde peut malgré vos efforts, vous inciter à faire le choix de quitter le groupe et rentrer chez vous.
Ce serait dommage, mais c’est votre droit et votre responsabilité de le faire.
Dans ce cas, ne soyez pas dans le jugement de vous-même ou des autres. Vous n’étiez peut-être pas prêt et l’occasion de recommencer se présentera sans doute plus tard…
Comme cela se passe dans la vie courante : nous nous adaptons aux conditions météorologiques du moment…
Le froid, la pluie, les orages fréquents même en intersaison, en plus de leurs effets physiques peu agréables, peuvent nous saper le moral !
Aussi un bon équipement est indispensable et une habitude de ces difficultés permet de les supporter plus facilement…
L’aventure que nous vous proposons n’est cependant ni un stage de survie, ni un trek. Dans ce cadre, il est donc plus que probable que vous preniez la décision de groupe de choisir un lieu où vous installerez votre campement pour la totalité du séjour et ne décidiez de randonner que pour effectuer les cueillettes.
Si toutefois les conditions atmosphériques, de plus en plus erratiques devenaient dangereuses, par principe de sécurité, nous avons prévu plusieurs alternatives de protections et de replis, pour faire en sorte que tout se déroule au mieux…
Une nourriture faite de cueillette sera très probablement la première difficulté. Très différente de votre alimentation habituelle, il est probable que votre organisme y réagisse.
Les plantes sauvages ont une saveur et une texture que l’on retrouve peu dans les légumes cultivés, cette diversité vous surprendra sûrement d’un premier abord, puis vous apprendrez à les apprécier à leur juste valeur. Les plantes sauvages ont une valeur nutritionnelle souvent bien supérieure par rapport à nos légumes cultivés, cependant, en prenant en compte les contraintes de ressources naturelles et de cueillette, vous mangerez certainement moins qu’au quotidien.
En général cependant, vous mangez trop, car habitudes, obligations sociales et compensations affectives se mêlent à vos besoins réels.
Faire l’expérience d’une faim véritable est importante dans la mesure où la peur de manquer est à l’origine de bon nombre des comportements morbides de notre vie quotidienne. Identifier cette peur et la dépasser est l’un des objectifs de cette immersion.
Selon les cueillettes parfois 1, 2 ou 3 des repas habituels viendront à manquer…
Il faudra prendre sur soi pour éviter de vouloir à tout prix cuisiner immédiatement les plantes que nous avons cueillis.
Il va plutôt falloir être attentif à ce qui se passe en vous et autour de vous.
De l’eau potable sera à disposition, aussi pensez toujours à bien vous hydrater.
Il est possible que vous ressentiez de la faiblesse, voire une hypoglycémie, ce qui est sans danger pour une personne en bonne santé. Notre naturopathe sera là chaque jour pour vous suivre au plus près de vos ressentis.
Vous devez cependant être en bonne santé pour venir avec nous. Un descriptif de votre santé vous sera demandé lors de votre inscription.
2 à 3 jours de transition plus ou moins difficile suivant l’état de votre organisme et son adaptabilité aux changements vous seront nécessaire pour vous habituer à cette nouvelle alimentation, puis après quelques jours de sensation plus ou moins fortes de faim et de fatigue, vous vous rendrez compte que de petites quantités suffisent à vous procurer l’énergie nécessaire (surtout si vous mâchez longuement chaque bouchée, avec conscience). Les plantes sauvages sont remarquablement nutritives, vous le vérifierez.
On ne se nourrit bien évidemment pas que de substances physiques… Tout en vous rapprochant de vos besoins réels, vous vous allégerez et vous accorderez mieux aux vibrations de la nature.
Attendez- vous à perdre un peu de poids !
Le manque de sommeil se fera peut-être sentir, à cause du confort précaire, de l’environnement inhabituel, du froid, de l’inquiétude…
C’est aussi une question d’équipement et d’entraînement, alors pensez-y auparavant.
Il est possible que vous dormiez mal, mais ce sera aussi quelque chose à vivre, une difficulté à surmonter.
L’effort ne sera pas intense : en dehors de la marche lié à la cueillette, vous serez dans une relative tranquillité.
Un entraînement n’est pas forcement nécessaire, mais vous aidera quand même à surmonter les principales difficultés.
Si vous êtes sportif et habitué des raids ou des randonnées en montagne, l’effort journalier vous paraîtra sans doute trop faible. En un sens, tant mieux pour vous, mais sachez que le changement de régime alimentaire peut vous mettre dans un état où même les plus sportifs ne seront pas forcément plus avantagés…
La recherche de plantes nourricières nous obligera cependant à marcher parfois en pleine chaleur, sous le soleil de midi ou sous la pluie battante : c’est quelquefois inévitable…
Enfin, la vie en groupe avec son rythme lent, ponctué de temps morts, peut être difficile à supporter pour certains. Souvenez-vous cependant que pour d’autres, ce même rythme représente déjà un effort…
Pour certains, le manque de stimulation sera peut-être un problème. Vous êtes sans doute habitués à toujours être en train de «faire» quelque chose, dans un monde où tout doit aller vite, où des informations nous assaillent de toutes parts…
Le calme crée un vide inquiétant que nous pouvons remplir de façon créative. À chacun de jouer !
Pour d’autres, les «temps morts» sont des moments particulièrement importants pour apprendre à se découvrir : toujours être en train de faire quelque chose sert souvent à cacher son vide intérieur.
Cette immersion sera l’occasion d’arrêter ce processus pour enfin simplement « être ». Asseyez-vous et écoutez, ressentez la nature, méditez…
Ce que vous apprendrez ainsi aura autant de valeur que tout ce que nous pourrions vous enseigner.
C’est de vous-même qu’il s’agit. Ces «temps morts» font partie des règles du jeu, alors décidez parfois d’y faire face en exerçant votre patience et votre positivité.
Mais, si ce n’est pas possible, vous pourrez participer aux activités de permaculture humaine de l’après-midi.
Soyez bien conscients que pendant ces quelques jours, vous allez vivre toute la journée avec d’autres personnes. Ce sera l’occasion de faire de belles rencontres, mais cela peut aussi paraître pesant, car nous sommes habitués à vivre en individualistes ou en couple.
Alors n’hésitez pas à vous retrouver seul(e) à divers moments, mais souvenez-vous que cette immersion en forêt est avant tout une aventure de groupe.
L’environnement différent de votre cadre de vie habituel risque de vous faire sortir de votre zone de confort. On se sent souvent tout petit devant la nature et l’inconnu fait peur… Soyez prêt à vivre l’imprévu, car tout ne sera pas programmé et repéré à l’avance.
Tâchez de devenir conscient de cet éventuel sentiment d’insécurité et d’en découvrir les causes, ce qui aidera à renverser le processus.
L’insécurité est sans doute le premier mot-clé de cette expérience : elle est un révélateur de nos peurs intérieures, des angoisses que nous avons devant l’inconnu. C’est l’occasion de les voir en face, de les identifier au lieu de les fuir comme dans la vie civilisée, et de les dépasser en se rendant compte tout simplement que la plupart d’entre elles ne sont pas fondées.
La faiblesse due à la faim, au manque de sommeil, le sentiment d’insécurité et les autres difficultés évoquées plus haut peuvent provoquer de la mauvaise humeur, voire de l’agressivité, qui se retourneraient facilement contre les encadrants…
Il ne s’agit pas de réprimer ces sentiments, jugés négatifs. S’ils se manifestent, c’est qu’il y a une raison. Mais il est important de les remettre dans une juste perspective en cherchant à voir d’où ils proviennent et ce qu’ils impliquent.
Il faut les exprimer en venant voir directement la personne concernée sans laisser les choses prendre de l’ampleur.
Les difficultés font partie intégrante de l’aventure. N’en rejetons pas systématiquement la faute sur les circonstances, ni sur l’«autre» car nous y avons également notre part de responsabilités.
L’agressivité que nous ressentons ne provient que de nous : le groupe, les encadrants ne sont en fait que notre miroir…
L’admettre, le comprendre, puis dépasser ces difficultés, c’est cela aussi qui nous aide à grandir.
L’adaptation est sans doute le deuxième mot-clef… Ne doutons pas que vous allez en vivre une belle expérience…
Tout à fait !
C’est même recommandé pour créer des instants conviviaux et de reliance…
Le seul cadre à respecter : la quiétude des aventuriers fatigués après 22h00 (et d’un éventuel voisinage…).
Non… Les animaux ne peuvent pas se joindre à nous du fait de la présence d’animaux sauvages aux alentours et des autres animaux déjà présents sur site et dans le voisinage.
En cas d’accident vous êtes couvert par votre propre assurance en Responsabilité Civile.
Les pompiers de secteur ne seront jamais très loin et nous avons une grande ville est à moins de 45mn de route… Plusieurs médecins exercent également localement.
Préparation
Le stage va s’étaler sur 7 jours et 7 nuits, et en intersaison…
Il faut donc prévoir de vous habiller en fonction des prévisions météorologiques de la saison concernée et prévoir également des matériels techniques pour la nuit, vous permettant de rester sec et au chaud.
Bien s’équiper est à la fois primordial et délicat. Etre sous-équipé peut transformer votre séjour dans la nature en un cauchemar parfois dangereux.
Nous prévoyons de grandes bâches collectives pour nous abriter au mieux des intempéries le cas échéant.
Il faut être équipé pour pouvoir bien dormir, bien marcher, ne pas avoir froid et ne pas être mouillé. Le reste est subsidiaire.
Bien que nous ne ferons pas de randonnées – sac à dos, en remplissant celui-ci, soupesez chaque objet et posez-vous la question : « en ai- je vraiment besoin ? »…
Une fois votre sac à dos rempli, pesez-le. Si le rapport de son poids au vôtre est de 1/5, il est léger ; de 1/4, ça va encore ; de 1/3, il est trop lourd.
Souvenez-vous qu’on est (presque) toujours trop chargé !
À porter sur vous :
- 1 paire de bonnes chaussures de marche (type «randonnée») imperméables et respirantes (en Gore-tex ou équivalent, par exemple), avec de bonnes semelles (type Vibram), qui maintiennent bien la cheville et faites à votre pied.
- 1 paire de chaussettes montantes.
- s’il fait froid, 1 pantalon ; s’il fait chaud, 1 short ou 1 pantalon léger.
À emporter :
- 1 sac à dos léger et logeable (type « randonnée-montagne » de 45 à 60 litres). Prévoyez qu’il vous faudra également y prendre une partie du matériel commun (gamelle, farine, huile d’olive, corde, etc.). Il est donc indispensable de laisser 5 à 10 litres disponibles pour cela. N’ayez pas d’inquiétude, cela ne vous surchargera pas à l’excès ;
- 1 matelas en mousse, isolant, étanche et très léger (tapis de sol). Les matelas auto-gonflants ne sont pas recommandés, car ils sont fragiles ;
- 1 sac de couchage (duvet -top- ou synthétique) bien chaud (cloisonné / forme sarcophage / température minimale de 0°C à 5°C / poids et encombrement le plus faible possible). Un bon sommeil est fondamental ;
- 2 ou 3 grands sacs poubelles (100l) pour duvet et sac à dos ;
- 1 sursac en Gore-tex ou en un matériau équivalent (imperméable, mais évitant la condensation due à la respiration du corps). Protège votre sac de couchage de la pluie / rosée. Pas indispensable, mais très appréciables.
- 1 sac à viande (coton extensible ou soie) pour confort et soin du sac de couchage, plus quelques degrés non négligeables.
- 1 protection contre la pluie et le vent (capes / ponchos) utiles au bivouac quand il pleut. Vestes Gore-tex (et pantalon) restent la meilleure protection, mais coût élevé et fragilité (épines / flammèches)
- 1 grand parapluie (léger), en complément du vêtement de pluie. Très bonne protection contre les intempéries (sauf vents forts) et vous ne transpirerez pas
- 1 bâche (minimum 2 x 3 m) pour votre abri individuel en cas de pluie. Nous prendrons également une bâche commune.
- 1 cordelette en quantité (5 mm) pour le bivouac.
- 1 gourde en métal 1,5l (mini 1l). Mises en commun pour les besoins de cuisine, si nécessaire.
- 1 couteau aiguisé.
- 1 chapeau.
- des vêtements de rechange sous sacs plastique (sous-vêtements, chemise, pantalon léger, pull ou polaire, mouchoirs, chaussettes). Il n’est pas conseillé de prendre une tenue de rechange par jour…
- prévoyez vêtements chauds, (gants, bonnet de laine, veste de duvet ou polaire).
- 1 lampe de poche ou frontale (si possible avec lumière rouge).
- des sacs en toile (papier ou plastique) pour récolter les plantes.
- 1 petite trousse à pharmacie (pansements, bande de contention, désinfectants, homéopathie, huiles essentielles).
Éventuellement :
- 1 petite trousse de toilette (avec produits sains et naturels).
- 1 gamelle, 1 gobelet, 1 grande cuillère.
- appareil photo.
- 1 boussole.
- 1 sifflet.
- 1 paire lunettes de soleil.
- 1 paire de jumelles.
- 1 cahier, 1 stylo pour éventuellement prendre des notes (et avec du scotch pour faire un herbier de votre cahier…).
- 1 petite loupe de botaniste pour vous émerveiller devant le monde caché des plantes
- 1 trousse de survie (fil et aiguilles, épingles de sûreté, lames de rasoir, élastiques, morceaux de bougie, allumettes, lacets de rechange…).
- 1 hamac (si vous avez déjà l’habitude de dormir de dedans, sinon préférez un matelas au sol…).
- 1 couverture de survie.
- 1 ouvrage sur les plantes.
À ne pas prendre : différents objets risquent de nuire à votre expérience et gêner les membres du groupe aux sens plus aiguisés (nature et utilisation des plantes sauvages développent fortement les sens).
Laissez donc chez vous :
- alcools et excitants.
- produits de beauté, crèmes en tous genres, déodorants, parfums, savonnettes et dentifrices «chimiques», rasoir, mouchoirs en papier, etc…
- papier toilette : on peut s’en passer en se rinçant avec de l’eau (4/5 de l’humanité le fait). Néanmoins si vous décidez d’en prendre, il est impératif d’enterrer papier et excréments (dans ce cas prévoir une petite truelle très pratique). Sachez cependant que nous fabriquerons un lieu d’aisance avec des toilettes sèches et que nous fournirons quand même du papier…
- tente, sardines, piquets.
- toutes provisions personnelles (pour le respect de l’harmonie du groupe).
- votre montre (le temps de vivre ne se mesure pas)
- votre téléphone portable (vous réussirez à vous en passer une semaine. Pour cela, prévenez votre entourage que vous ne serez pas joignable pendant cette période et donnez le numéro de téléphone de l’organisateur pour les appels d’urgence). Si vous l’amenez quand même, il restera dans un lieu fermé et vous le récupérerez à la fin (même si vous comptez ne l’utiliser que comme appareil photo).
Nous nous permettons d’insister sur l’importance de ces points pour l’harmonie du groupe et la plénitude de cette immersion en forêt.
Mieux vous serez préparés, plus vous profiterez de cette immersion.
La préparation dépendra bien entendu de vos capacités physiques et de votre vie quotidienne.
Un sédentaire d’un certain âge devra sans doute se préparer plus longuement qu’un jeune participant sportif…
Mais n’oubliez pas que la préparation doit avoir lieu avant tout dans la tête.
Pensez aux points suivants :
- S’aérer : sortir en pleine nature.
- Marcher / faire du vélo / courir : sans forcer (travail de l’endurance).
- S’assouplir : yoga et/ou stretching et autres activités physiques et/ou de relaxation.
- Respirer : lors de la marche, surtout dans les montées. Mais également à tout moment : avoir conscience de notre respiration est la base de notre re-connexion à nous-même et au vivant qui nous entoure. Par ce lien au vivant, vous shuntez progressivement la petite voix de votre cerveau rationnel (néo-cortex) et vous retrouver sensations et émotions liées à vos 2 autres cerveaux (reptilien et limbique). Vous vous reliez ainsi de plus en plus à votre « être » profond…
- Prendre le soleil : s’exposer peu à peu, pas plus d’un quart d’heure par jour au départ, sans rester immobile. Puis augmenter la durée, sans excès. Tout dépend bien sûr du type de peau. Et ne pas oublier : chapeau, pantalon et chemise à manches longues se montrent plus efficaces et moins nocifs pour la peau que les crèmes solaires…
- S’habituer au froid : éviter les locaux surchauffés et se couvrir à l’excès lorsque des sorties.
- S’habituer à la pluie : être mouillé à l’occasion (si l’on peut rapidement se sécher et changer de vêtements).
- Dormir dehors : laisser les fenêtres ouvertes la nuit, puis dormir dans votre jardin, puis dormir à la belle étoile (permet de vérifier en même temps la qualité du sac de couchage, du sac à viande et du sursac…).
- Se nourrir différemment : important sur les plans affectif, culturel, psychologique, etc.
- Réduire la viande, consommer davantage de légumes, céréales complètes et légumineuses (bio si possible).
- Diminuer les aliments sucrés (ou sucres cachés).
- Diminuer les produits laitiers, le vin.
- Éliminer les stimulants néfastes : café, tabac et alcool. Pas forcément facile, mais les papilles risquent de retrouver une seconde jeunesse…
- Diminuer la quantité de nourriture.
- Faire l’expérience d’un jeûne bien conduit (procéder par paliers + reprise alimentaire).
- Retrouver le vrai goût des aliments.
- Faire l’expérience de la solitude. Elle seule nous permet vraiment d’observer ce qui nous entoure et de trouver le contact avec soi-même. Apprendre ainsi à voir en face certaines de nos peurs. Les réprimer ou les juger ne sert à rien : vivre avec elles, en discuter avec nos amis et, lorsque nous serons prêts, elles auront disparu…
- Trouver le temps : «Qui veut faire quelque chose trouve un moyen, qui ne veut pas trouve un prétexte..»
Il est facile de se prendre au jeu et que tout cela devienne une habitude de vie qui mettra de l’émerveillement et du bien- être dans votre vie quotidienne.
Transports
Tout est décrit sur la page de présentation de la formation.
Néanmoins, nous restons à votre disposition pour toute question complémentaire.
Nous encourageons vivement cette pratique…
Aussi, au moment de votre inscription, n’hésitez pas à nous communiquer un maximum de renseignements à partager avec les autres stagiaires…
Sauf désaccord de votre part, nous vous transmettrons la liste des participants à quelques jours du début du stage.
Enfants
En principe, pas en dessous de 16 ans.
Les enfants en dessous de cet âge, n’auront peut-être que peu d’attrait pour renouer avec la nature, et si c’était le cas, il est fort probable qu’il soit déjà impliqué dans des mouvements de scoutisme (ou autres) et qu’ils n’attendent plus après vous, dans ce domaine…
Cette immersion est un moyen de se re-lier avec la nature et le vivant.
Se re-lier, suppose qu’à un moment vous aviez ce lien (sans doute dans votre enfance) et que vous l’avez perdu…
Aussi il y a fort à parier que les adultes ont plus besoin de retrouver ce lien que les enfants…
Parent(s), venez donc profiter pleinement de cette immersion et partagez votre nouvelle façon de voir les choses avec vos enfants à votre retour de stage…
Encore moins…
Le changement dans votre alimentation ne vous donnera pas forcement le plein d’énergie nécessaire à la garde d’un enfant en bas âge.
D’autre part cette immersion est d’abord une introspection en soi et vous demandera de longs moments de zénitude et de solitude…
A partir de 16 ans (voir plus tôt s’il manifeste vraiment de l’intérêt pour ce type d’aventure).
Une immersion en forêt est potentiellement très intéressante pour lui (le scoutisme s’en rapproche beaucoup), mais s’il ne manifeste que peu d’intérêt pour cela, le prix de son séjour ne pourra pas vous être remboursé…